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Comment lutter contre la pollution digitale ?


La pollution digitale, une notion encore peu connue

La pollution digitale est une notion qui pourrait bien vous conduire vers l’écologie digitale… On a envie de se dire que le digital aide à réduire les déchets papiers et autres déchets habituels, mais est-ce vraiment le cas ?

La pollution digitale est une notion que l’on ne connaît pas encore vraiment. On connaît la pollution aux particules, la pollution nucléaire ou encore la pollution des eaux, dans le monde digital où tout semble ne pas vraiment exister, c’est plus abstrait de parler de pollution digitale. Moi-même, avant de me poser la question, j’ignorais ce qu’était la pollution digitale. J’ai lu ce terme au détour d’une veille sur le web et cela m’a interpelée… La pollution numérique désigne toute la pollution produite pour que le numérique existe et que nous puissions utiliser nos ordinateurs, tablettes et smartphones. Bien qu’internet signifie dématérialisation, cela ne signifie pas invisible ou inexistant. Le principe de production reste clairement là.

La pollution numérique, une question qui nous concerne tous !

La pollution digitale en chiffres, ça donne :

  • 16 % de la consommation électrique mondiale est produite pour le digital (notamment les data center)
  • 10 % de la production électrique française est pour la consommation des Data Center
  • 45,72 kg de déchets électriques et électroniques sont produits en France par seconde
  • 5 à 7 g de CO2 sont produits par recherche sur Google, soit 12 cl d’eau
  • 20 g de CO2 sont produits pour l’envoi d’un email
  • 80g de CO2 sont produit pour l’envoi d’un email avec 10 personnes en copie
  • 30 mails envoyés = 1 ampoule allumée une journée entière
  • 12 milliards de mails sont envoyés chaque jour dans le monde
  • 12 milliards de mails correspondent à 4000 tonnes de pétrole
  • 1 journée de travail sur ordinateur = 9 km de circulation en voiture
  • 258 944 antennes relais sont présentes sur le territoire
  • 5% d’appareils numériques recyclés dans le monde !
  • 73 % des Français ne connaissent pas l’écologie digitale

Source chiffrée : ONG Digital for the Planet

On a clairement envie de se dire que la dématérialisation des données va dans le bon sens, aussi pour des économies au sein des entreprises que pour notre planète mais ce n’est pas forcément le cas. Malheureusement.

Saviez-vous que l’utilisation de la 4G  a un impact 20 fois plus élevée que celui de l’ADSL ? de quoi vous faire repasser au filaire non ?

pollution-digitale-francecopywriter

Que peut-on faire à notre échelle de rédacteur web pour lutter contre la pollution digitale ?

À notre niveau personnel ou professionnel, quelques actions sont possibles mais soyons clair, il faut être nombreux pour lutter contre la pollution numérique pour y voir un impact notable. Mais commençons par de petits pas :

  • éviter d’imprimer tous les emails que l’on reçoit – logique ! 
  • supprimer les emails inutiles, les spams puis vider la corbeille – et hop, destruction massive plutôt que stockage 
  • éviter au maximum d’utiliser la fonction « répondre à tous » – bin oui, on multiplie le nombre d’emails envoyés
  • installer des systèmes/logiciels d’échanges internes écologiques
  • privilégier les moteurs de recherches écologiques – je travaille beaucoup avec Lilo
  • éviter d’ouvrir trop de fenêtres lors de votre navigation – pas comme moi quand vous faites des recherches en rédaction web !
  • si l’impression est inévitable, privilégier le recto-verso, une polie d’écriture de petite taille et l’encre écologique
  • choisir du matériel informatique d’occasion ou reconditionnés – mais trop vieux quand même à cause des mises à jour !
  • lutter contre l’obsolescence programmée – pas facile mais possible
  • manager les énergies – chauffage et climatisation notamment
  • achats de produits durables – fournitures diverses
  • instaurer des bonnes pratiques d’utilisation du matériel
  • réparer le matériel plutôt que de le jeter – quand c’est possible !
  • baisser la luminosité de la tablette ou du smartphone – ça évite de recharger plus souvent !

L’enjeu est majeur pour chacun de nous. Et n’oublions pas que les consommateurs sont sensibles aux démarches écologiques. Une marque qui s’engage dans l’écologie est plus appréciée des consommateurs, surtout si on la compare à une marque qui pollue allègrement.

Un dernier conseil tout simple : pensez à éteindre vos appareils la nuit. Il est inutile de les faire tourner si vous ne vous en servez pas…

Une petite lecture pour le plaisir : Le dernier métier du monde

En surfant sur le web, je suis arrivée sur un site de SF et plus précisément sur une nouvelle qui traite justement du sujet des Data Center, de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies.

Si cela vous tente, je vous invite à lire ma chronique sur la nouvelle Le dernier métier du monde et à la découvrir sur le site de son auteur.

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